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Boxe aux Jeux olympiques 2028 : Vers une suppression ?

Les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles pourraient bien se dérouler sans une discipline historique : la boxe. Ce sport, présent depuis les Jeux antiques, fait face à une menace sérieuse de suppression. Plusieurs facteurs alimentent cette possibilité, notamment des préoccupations liées à la sécurité des athlètes et des questions d'éthique entourant la gestion de ce sport.

L'Association Internationale de Boxe (AIBA) a été au cœur de plusieurs controverses, ce qui a conduit le Comité International Olympique (CIO) à réévaluer la place de la boxe dans les Jeux. Cette décision pourrait marquer un tournant majeur pour un sport qui a vu naître de nombreuses légendes olympiques.

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Un conflit avec la Fédération internationale de boxe (IBA)

Le conflit entre le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de boxe (IBA) est au cœur des préoccupations. La suspension de la reconnaissance de l'IBA par le CIO en 2019, en raison de problèmes de gouvernance, symbolise un point de rupture majeur. Depuis, l'IBA, dirigée par Umar Kremlev depuis fin 2020, peine à regagner la confiance des instances olympiques.

Gazprom finance largement l'IBA, suscitant des interrogations sur l'indépendance de la fédération. Cette situation a conduit la Confédération asiatique de boxe (ASBC), présidée par Pichai Chunhavajira, à prendre des décisions stratégiques importantes. Chunhavajira a récemment démissionné pour créer une nouvelle confédération, reflétant les profondes divisions internes.

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  • Suspension de l'IBA par le CIO en 2019
  • Umar Kremlev à la tête de l'IBA depuis 2020
  • Financement majeur par Gazprom
  • Démission de Pichai Chunhavajira de l'ASBC

La situation financière de l'IBA et ses liens avec Gazprom soulèvent des questions éthiques qui ne peuvent être ignorées. Le CIO, présidé par Thomas Bach, exige des garanties structurelles et financières pour envisager le maintien de la boxe aux Jeux de Los Angeles en 2028. La possibilité de voir une nouvelle entité, telle que World Boxing, prendre en charge l'organisation de la boxe olympique se profile.

La prochaine étape pour la boxe olympique dépendra des décisions prises par le CIO. La communauté internationale de boxe attend avec impatience les annonces futures, qui détermineront l'avenir de ce sport historique dans le cadre des Jeux olympiques.

Les enjeux pour les boxeurs et les fédérations nationales

La situation actuelle crée des incertitudes notables pour les athlètes et les fédérations nationales. La disqualification d'Imane Khelif et de Lin Yu-ting par l'IBA en raison de tests de genre a suscité des réactions vives dans le milieu. Ces décisions, perçues comme arbitraires, mettent en lumière les tensions croissantes entre les boxeurs et la fédération internationale.

La Fédération française de boxe (FFBoxe), présidée par Dominique Nato, a pris une décision historique en se séparant de l'IBA pour rejoindre World Boxing. Nato a justifié ce choix par le besoin de garanties structurelles et financières solides. Estelle Mossely, candidate à la présidence de la FFBoxe, partage cette vision.

David Lappartient, président de l'Union cycliste internationale (UCI) et membre influent du CIO, a écrit à Dominique Nato pour exprimer son soutien à cette démarche. Il souligne la nécessité pour les fédérations nationales de s'aligner sur les exigences du CIO afin d'assurer la présence de la boxe aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028.

Les réactions ne se sont pas faites attendre. Plusieurs fédérations nationales envisagent aussi de suivre l'exemple de la FFBoxe. Cette situation complexe pourrait bien redéfinir le paysage de la boxe olympique, avec des conséquences significatives pour les athlètes qui aspirent à briller sur la scène mondiale.

Les réactions du Comité international olympique (CIO)

Les prises de position du Comité international olympique (CIO) se font de plus en plus fermes. Thomas Bach, président du CIO, a récemment annoncé que l'organisation décidera l'an prochain d'inscrire ou non la boxe au programme des Jeux olympiques (JO) 2028 de Los Angeles. Cette décision est conditionnée par la recherche d'un partenaire fiable pour organiser les compétitions.

Le CIO a suspendu la reconnaissance de la Fédération internationale de boxe (IBA) en 2019, en raison de problèmes de gouvernance sous la direction d'Umar Kremlev. La fédération, largement financée par Gazprom, reste dans le viseur du CIO. Cette suspension a poussé le CIO à explorer d'autres options, notamment avec World Boxing, une nouvelle entité qui pourrait potentiellement reprendre le flambeau.

  • Thomas Bach : président du CIO
  • Umar Kremlev : dirige la Fédération internationale de boxe (IBA) depuis fin 2020
  • Gazprom : finance largement la Fédération internationale de boxe (IBA)

World Boxing a entamé des discussions avec le CIO pour garantir la présence de la boxe aux Jeux olympiques de Los Angeles. La situation reste incertaine, mais le CIO ne semble pas prêt à organiser la boxe sans un partenaire qui offre des garanties structurelles et financières solides. Les prochaines décisions de l'instance olympique pourraient bien redéfinir l'avenir de ce sport sur la scène mondiale.

boxe olympique

Scénarios possibles pour l'avenir de la boxe aux JO 2028

La décision du Comité international olympique (CIO) de maintenir ou non la boxe aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028 dépendra de plusieurs facteurs. Parmi eux, la capacité de World Boxing à convaincre le CIO de sa fiabilité en tant que partenaire. Les discussions entre le CIO et cette nouvelle entité pourraient aboutir à une solution viable, permettant à la boxe de continuer à figurer au programme olympique.

Un conflit persiste avec la Fédération internationale de boxe (IBA), dirigée par Umar Kremlev et financée par Gazprom. La suspension de l'IBA par le CIO en 2019 pour des problèmes de gouvernance complique la situation. La Confédération asiatique de boxe (ASBC), affiliée à l'IBA et présidée par Pichai Chunhavajira, a voté pour le maintien de cette affiliation, malgré les controverses. Pichai Chunhavajira a récemment démissionné de la présidence de l'ASBC pour créer une nouvelle confédération, ajoutant une couche de complexité à ce dossier.

Les enjeux pour les boxeurs et les fédérations nationales

Les fédérations nationales, comme la Fédération française de boxe (FFBoxe), se sont déjà positionnées. Dominique Nato, président de la FFBoxe, a annoncé que la fédération se sépare de l'IBA pour rejoindre World Boxing. Estelle Mossely, candidate à la présidence de la FFBoxe, justifie cette décision par le manque de garanties structurelles et financières offertes par l'IBA.

Les boxeurs comme Imane Khelif et Lin Yu-ting ont été disqualifiés par l'IBA pour des tests de genre, illustrant les tensions actuelles. David Lappartient, président de l'Union cycliste internationale et membre du CIO, a envoyé une lettre à Dominique Nato pour clarifier les attentes du CIO vis-à-vis de la FFBoxe.

Les scénarios possibles pour l'avenir de la boxe aux JO 2028 reposent sur la capacité des différentes parties à trouver un terrain d'entente. Le CIO devra trancher entre maintenir la boxe avec un partenaire fiable ou l'exclure, au risque de priver les athlètes d'une scène olympique.